Finie la torture du footing pour maigrir…l’important est de se faire plaisir

Allez on démarre enfin avec un vrai article !!! Alors je ne rentrerai pas dans le débat du « Devez vous vraiment maigrir ? Pourquoi le voulez vous ? Est-ce vraiment important de ressembler aux filles ou aux hommes des magazines ? ». Aujourd’hui on en restera au : est-il nécessaire de souffrir pour maigrir ?

Et oui car pour beaucoup aller courir est une véritable corvée et je les comprends…notamment quand on a une petite surcharge pondérale l’exercice devient une vraie souffrance ! Mais on ose nous balancer après 40 min de souffrance « Tu verras plus ça va aller moins tu souffriras !! » OUI MAIS NOUS ON VEUT ARRÊTER DE SOUFFRIR MAINTENANT !!!!

Alors d’où vient cette idée que courir longtemps est la meilleure solution pour perdre du poids, pour brûler des graisses ? Et bien elle vient de la notion de LipoxMax (Pas de panique !!!).

Le LipoxMax correspond à une intensité de course à laquelle on dégrade un maximum de lipides. Sans avoir peur du schéma juste à la suite, regardez le ! Il montre que ce Lipoxmax est compris entre 55 et 75% de VO2max (bon en gros ça veut dire qu’on fait un footing tranquille quoi !!!). Donc si on court longtemps à cette intensité on a le plus de chance de brûler un maximum de graisses !!!!

"Et bah alors ???? Ce n’est pas ce qu’on recherche ???"

Le problème c’est que le footing ça ne plait pas à tout le monde !!!! Et ça tombe bien car ce n’est pas la seule solution !!

Des études qui ont principalement travaillé sur des enfants obèses ont montré que quelque soit l’intensité de l’effort (footing long ou match de badminton par exemple) on grillait autant de graisses !

« Mais on ne vient pas de dire qu’il fallait être en 55 et 75% de je ne sais plus quoi pour griller un maximum de graisses ? »

Si mais ça c’est pendant l’effort…il faut regarder après l’effort ! Car oui notre organisme travaille même quand on a fini l’effort. Comment ça se fait ? Lorsqu’on fait un effort, le début de l’effort consomme plus d’oxygène qu’il n’en a de disponible, c’est ce qui crée une dette d’oxygène. Et comme toutes les dettes, celle-ci doit être payée…mais après l’effort. Plus l’effort est intense plus la dette est lourde. Pour rembourser cette dette on va continuer à consommer beaucoup d’oxygène après l’effort et donc consommer des lipides, donc du gras !! Bingo donc plus la dette est grosse plus je vais consommer de gras sans rien faire !!

Regardez ce tableau. C’est l’Université de Montréal qui a mis en place une étude montrant que quelque soit l’intensité de l’effort au final on brûle autant de lipides.

PENDANT L’EFFORT APRÈS L’EFFORT TOTAL

BASSE INTENSITÉ 55,5 g 21,8 g 77,3 g

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HAUTE INTENSITÉ 43,8 g 34,1 g 77,9 g

En définitive, finis les footings à rallonge si ça nous ennuie, laissons les à ceux qui aiment ça !! et oui car il y en a.... L’important est vraiment de trouver l’activité physique qui vous plait, qui vous fait du bien et vers laquelle vous avez envie de retourner. Peu importe les motivations pour lesquelles vous y allez (retrouver des amis, souffrir, se défouler, etc..) l’important c’est de bouger et de kiffer.

Signé : votre anti-coach sportif

Pour aller plus loin :

Brandou F et al. Impact of high- and low-intensity targeted exercise training on the type of substrate utilization in obese boys submitted to a hypocaloric diet Diabetes Metab , 2005

Folch N. et al., Metabolic response to small and large 13C-labelled pasta meals following rest or exercise in man, 2001

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